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Apparu dès l'Antiquité, le piercing a traversé les siècles en revêtant des significations multiples et variées selon les cultures et les époques.
    Des origines à la marginalisation : Initialement associé à des rites tribaux, spirituels ou à des marques sociales, le piercing a connu une période de marginalisation dans certaines sociétés occidentales. Dans les années 70, aux États-Unis, il était souvent perçu comme un signe d'appartenance à des cultures undergroud, liées à des pratiques sexuelles non conventionnelles: sado-maso, gay.. ou à des mouvements contestataires: punk..
    De la provocation à la banalisation : Progressivement, le piercing s'est démocratisé et a perdu de sa charge subversive. Grâce à des figures influentes de la mode comme Jean Paul Gaultier qui a présenté dans ses défilés des modèles portant des piercings, il a intégré le monde de la mode, avant de se populariser dans les années 90 avec le mouvement techno. Aujourd'hui, il est devenu un ornement courant, décliné dans une multitude de styles et de matériaux.

    Les raisons qui poussent à se faire percer sont aussi variées que les individus eux-mêmes :
        Expression de soi : Le piercing est souvent un moyen d'affirmer son identité, de se démarquer de la masse et de revendiquer son individualité.
        Appartenance à un groupe : Il peut aussi servir à marquer son appartenance à une communauté, une tribu urbaine ou un mouvement culturel.
        Rite de passage : Dans certaines cultures, le piercing est associé à des rites initiatiques, marquant le passage à l'âge adulte ou à une nouvelle étape de la vie.
        Expérience sensorielle : Pour certains, le piercing est une expérience sensorielle forte, liée à la douleur et au plaisir.
        Pratiques extrêmes : Si le piercing est aujourd'hui largement accepté, il existe toujours des pratiques plus extrêmes, liées à des croyances spirituelles ou à des jeux sexuels, comme la suspension, la flagellation ou le body modification. Ces pratiques relèvent souvent de l'art corporel et soulèvent des questions éthiques.
Esthétique : Enfin, la raison actuelle la plus fréquente est simplement le désir d'embellir son corps et de porter un bijou.

En conclusion, le piercing est bien plus qu'une simple mode passagère. Il est porteur d'une histoire riche et complexe, et continue d'évoluer au gré des tendances et des aspirations individuelles.

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Pratiqué par un professionnel dans les conditions d'hygiène et de soins nécessaires, le piercing ne présente aucun danger. (il est courant de nos jours que l'on perce les oreilles, même aux bébés avec une aiguille et un glaçon) . Evitons donc de tomber dans la phobie de l'infection et rappelons nous qu'un piercing n'est rien d'autre qu'une petite blessure superficielle à traiter comme telle, que le corps n'est pas un bout de bois et que, quand on le blesse, il faut lui laisser le temps de se régénérer.
Avant de le faire, pensez que les piercings laissent toujours des cicatrices,
évitez de trop charger le visage pour ne pas le regretter dans quelques années avec une peau grêlée.

- Surface, Micro, Implant & ancre dermiques: Paumette, coin de l'oeil, poignet, aine, ...Les piercings de surface comme leur nom l'indique sont des piercings qui sont juste sous la peau donc fragiles et souvent sujet à des rejets. Ils méritent une attention particulière et un suivi de soins quotidien si possible parce que rien que le frottement des vêtements et l'usure normale font que le bijou remonte petit à petit. Si avec le temps, on commence à voir que le bijou est prêt à être rejeté, la peau trop fine, il vaut mieux l'enlever avant qu'il tombe de lui-même, ce qui évitera une cicatrice inesthétique. Idem pour les micro implants dermiques, qui doivent être enlevés si vous devez passer un scanner ou un IRM, ce qui laisse un cicatrice plus importante encore; A éviter donc surtout sur le visage.

- Arcade: Le piercing de l'arcade demande de prendre quelques précautions étant donné la sensibilité de l'endroit. Il peut s'user et tomber après plusieurs mois.

- Nez, Septum: Le piercing qui se fait dans le creux ou sur l'aile de la narine nous vient des Indes; (risques de petites inflammations avec ou sans cloque à la base du piercing, si on l'accroche ou si on le tripote trop). Le septum se fait sur la cloison à la base du nez entre les deux narines.

- Lèvres: Le piercing des lèvres se pratique encore en Afrique et dans les tribus amazoniennes qui y insèrent après plusieurs agrandissements, des plateaux d'argiles. Celui qui se fait sur le coté de la lèvre supérieure à la façon de la "mouche" qui est seulement un point de crayon noir, laisse une cicatrice définitive ,assez importante si on le retire. Contrairement à celui de la lèvre inférieure qui laisse une légère cicatrice. Attention aux gencives; Risques de déchaussement des dents pour le piercing de la lèvre inférieure centré.

- Langue: Le piercing de la langue se patiquait chez les Mayas. Assez délicat à placer, il peut en résulter des complications suivant la position. Il y a des variantes "snake eyes" "surface" "transversal"...

Attention aux dents; risques pour l'émail.

- Gorge: Le piercing à la gorge (surface ou implant) est récent. Il doit être délicatement posé et demande un suivi minutieux faute de quoi, il sera rejeté.

- Nuque: Le piercing à la nuque est aussi récent, généralement trés bien toléré étant donné l'épaisseur de l'épiderme mais l'emplacement doit être bien choisi pour éviter un rejet.

- Téton: Chez les légionnaires romains, le piercing du téton était un signe de courage et de virilité. Ils accrochaient leur cape aux anneaux ainsi posés. C'est sans doute, le piercing le plus sensible; plus chez l'homme que chez la femme puisque chez celle-ci, il est plus prohéminant.

- Nombril: Dans l'Egypte ancienne, le piercing du nombril était réservé au Pharaon et à la famille royale. Pratiquement indolore, il demande de deux à six mois de cicatrisation. Risques de rejet suivant la tolérance de l'épiderme. Les personnes fortes ont un épiderme plus tendu, plus fragile.

Erotiques

Contrairement à l'idée faussement répendue, les piercings érotiques ne sont pas plus douloureux, souvent moins et le temps de cicatrisation est souvent plus court.